L’adrénaline en bandoulière, les âmes exploratrices se laissent embarquer pour des expériences bretonnes riches et variées. Naturalistes, sportives, contemplatives ou gustatives, ici on carbure aux sensations !
Assister à une criée
On met son réveil aux aurores pour s’immiscer dans les coulisses d’une criée. A Erquy, Roscoff ou au Guilvinec*, on profite des visites guidées pour assister aux moments phares : la criée hauturière à l’aube au cœur de l’action, l’agitation sur les quais, le débarquement, la vente aux enchères, la découpe, la préparation des commandes, les expéditions.
Pour les moins matinaux, on profite de la criée côtière en fin de journée. Du débarquement aux étals des poissonneries aux assiettes des Français et des européens, les parcours des frétillantes langoustines, des sardines, des lottes ou des crabes n’auront plus de secrets ! On en profite pour des sessions dégustations et pour arpenter les ruelles et les maisons de pêcheurs pittoresques.
Dormir avec les loups
À Lescouët-Gouarec, en Cœur de Bretagne, on passe la nuit avec les loups dans une yourte à Coat Fur, un refuge unique en France. À pas de velours, on découvre l’univers de ces loups retraités ou en difficulté venus de toute la France.
Depuis la terrasse en bois surplombant la forêt, on dîne face aux enclos des loups. Observation au crépuscule.
Le matin, on se met dans la peau d’un soigneur auprès d’un professionnel où l’on s’essaie au nourrissage.
Observer les grands dauphins dans la Baie du Mont Saint-Michel
Au départ de Cancale, l’association Al-lark, qui mise sur une approche éthique, embarque petits et grands explorateurs pour pister les ailerons qui fendent la mer et repérer les sauts des quelques-uns des 350 grands dauphins qui transitent dans la baie.
Encadrées par des passionnés, des guides nature et des biologistes qui ont pour mission de récolter des données et mieux comprendre ces mammifères, ces sorties d’observation sont une occasion de sensibiliser à la fragilité du monde marin.
Choisir son hublot sur l’océan
Loutre, phoques, requins mais aussi anémones ou concombres de mers… A Brest, Océanopolis, parc de la découverte des océans unique en Europe, abrite des aquariums en version XXL et une clinique pour phoques. On explore la biodiversité marine au microscope ou à la loupe binoculaire au sein d’un Minilab dédié à l’expérimentation. C’est sûr, les enfants n’en reviendront pas d’observer toute la vie présente dans une seule goutte d’eau de mer ! Pendant les vacances scolaires, des capsules d’animations les sensibilisent aussi aux secrets des algues, à la protection du corail ou à la pollution plastique… On en profite pour découvrir le hot spot 70.8 Les Capucins, galerie des innovations maritimes, nouvelle fenêtre sur l’océan, imaginée comme un navire, qui plonge dans l’exploration des grands fonds, des navires du futur et des énergies marines renouvelables.
Allier jardinage et inspiration low-techs
Au cœur du parc de Radôme proche de Lannion, l’Ecocentre du Trégor est une mine d’idées éthiques à reproduire à la maison. On éveille sa fibre écologique et on stimule notre curiosité à grands renforts d’expérimentations. Au « Potager des harmonies », en permaculture, on butine en famille de bonnes pratiques pour jardiner au naturel. Sur le « Chemin des énergies », on actionne de drôles de machines, inspirées des low-techs. Tel un « Moulin à Gaspi ou un « Escargot à l’envers » qui amène à réfléchir sur sa consommation d’électricité… Création d’œuvres éphémères, balade sensorielle nu-pieds offrent une approche plus poétique de l’écologie. Et pour les ados fondus d’intrigues ? Un escape-game (à partir de 11 ans), invite sur la trace d’un savant et de sa géniale invention : une source d’énergie verte capable de remplacer le nucléaire.
Faire un retour 2.0 vers le néolithique
Les mégalithes à l’ère… du numérique ! On parcourt l’expo muséo-ludique de la Maison Mégalithes et Landes de Saint-Just. On fait défiler le temps à travers maquettes, vidéos, manipulations. On apprend à distinguer menhirs, dolmens et autres gros cailloux. On découvre comment étaient déplacés ces blocs de roches de plusieurs tonnes… Et si on veut pousser la coquetterie, on peut choisir notre tenue en peau de bête ! Lors des vacances scolaires, des ateliers permettent aux enfants d’apprendre à chasser, peindre, fabriquer son sifflet en argile, construire un mur en « torchis »… comme à la Préhistoire. Une belle entrée en matière avant d’arpenter le site mégalithique des landes de Cojoux, le deuxième plus important de Bretagne. Avis aux tribus adeptes de chasse aux trésors : trois caches de géocaching y sont dissimulées … Les pierres sortent le grand jeu !
