L’année 2024 s’achève avec 111 millions de nuitées touristiques au compteur. C’est certes moins que 2023, mais cela reste globalement une bonne année pour le tourisme en Bretagne.
Des résultats encourageants pour le tourisme en Bretagne
Météo capricieuse, calendrier peu favorable, événements sportifs d’envergure, contexte politique délicat, fin de l’engouement post-covid… Si de multiples éléments sont venus nuancer l’année touristique 2024, l’envie ou le besoin de vacances n’en reste pas moins important. La fréquentation touristique régionale 2024 recule de 3% par rapport à 2023 mais reste cependant supérieure de 2% à celle de 2022.
Ainsi, la Bretagne enregistre en 2024, 111 millions de nuitées touristiques. La saison, entre avril et septembre, concentre 73 % des nuitées annuelles et décline de 6% par rapport à l’an passé. Le hors saison affiche quant à lui 5% de nuitées supplémentaires venant conforter la stratégie touristique régionale visant notamment à étaler les flux et à encourager l’emploi touristique à l’année.
Du côté des clientèles, 77 % de la fréquentation est d’origine française ; une part de marché qui reste relativement stable d’année en année. Si 29% de nuitées sont générées par des touristes franciliens, Bretagne, Pays de la Loire et Normandie pourvoient 36% de la fréquentation. La clientèle française recule de 3% cette année. La clientèle bretonne, quant à elle, se maintient. De leur côté, les nuitées étrangères décroient de 2% par rapport à 2023 mais sont supérieures de 7% par rapport à 2022. Le quatuor de tête reste inchangé : Allemagne (28%), Royaume-Uni (18%), Belgique et Pays-Bas (9%). Soulignons, cette année, la hausse des clientèles du sud de l’Europe (Espagne et Italie), boostées notamment par l’ouverture de deux lignes Volotea sur l’aéroport de Brest, et d’Europe du Nord.
Ces tendances se confirment dans les modes d’hébergement traditionnels : -4% de nuitées en hôtel (sur la période de janvier à novembre) et -6% de nuitées en camping surtout du fait d’une moindre activité liée météo capricieuse impactant l’attractivité des emplacements nus. A l’inverse, les locations de courte durée (AirBnB, Abritel…) affichent +6% de jours loués, malgré un recul du taux d’occupation, signe d’un accroissement plus rapide de l’offre que de la demande.
Enfin, concernant la restauration et les activités de visites et de loisirs, même si les derniers chiffres ne sont pas encore disponibles, les premiers échos laissent à penser que l’année a été compliquée, fortement impactée par les conditions météorologiques et les nécessaires arbitrages économiques, conduisant à des bilans en demi-teinte.
Et 2025 ?
Il est encore trop tôt pour faire des pronostics !
Les réservations se font entre 1 et 3 mois avant le départ, selon la période de vacances. Le week-end de Pâques, fin avril, coïncide avec le dernier week-end des vacances de la zone B et au cœur des vacances des Franciliens, ce qui devrait doper la fréquentation des vacances de printemps. Le mois de mai, riche en ponts, sera particulièrement favorable, notamment avec les jours fériés du 1er et du 8 mai, tombant un jeudi. Le week-end de Pentecôte, début juin, prolongera cette dynamique. Ces opportunités démultipliées devraient permettre une belle avant-saison. En été, le week-end du 14 juillet devrait lancer plus rapidement la haute saison.
À court terme, les vacances d’hiver arrivent dans quelques semaines, représentant environ 4 % de la fréquentation annuelle. Peu d’indicateurs sont pour l’heure disponibles mais les réservations dans les locations de courte durée laissent entrevoir des signes positifs avec une avance de 4% des réservations lors des vacances d’hiver.
Côté Tourisme Bretagne les premières actions de promotion ont démarré pour soutenir l’attractivité de notre région en hiver et au printemps.
Sur le marché français une première campagne de sponsorisation sur YouTube du Food trip breton réalisé par le chef Victor Blanchet vient d’être lancée ; et dès février la Bretagne partagera des idées d’escapades en hiver et au printemps autour du bien-être et du ressourcement sur la plateforme Mollow, spécialisée dans le voyage bas-carbone.
Sur le marché britannique, une campagne de contenu valorisant l’avant-saison démarre avec le magazine Escapism en version papier et digitale. Deux autres actions vont se déployer dès février en partenariat avec la Brittany Ferries et plusieurs offices de tourisme : un dispositif de promotion du territoire sur la plateforme Tripadvisor ainsi qu’une campagne digitale sur les réseaux sociaux pour inciter à la réservation.
D’autres dispositifs de communication, menés avec 27 partenaires bretons afin de renforcer notre impact (offices, départements et destinations), vont venir rythmer l’année sur l’ensemble des 7 marchés prioritaires adressés par Tourisme Bretagne : la France, le UK, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse.