Le 23 octobre, une vingtaine d’offices de tourisme bretons se sont retrouvés pour une journée de coordination régionale autour des relations presse, organisée par notre équipe. Objectif : mutualiser les bonnes pratiques et comprendre comment, collectivement, les destinations bretonnes peuvent mieux faire parler d’elles en partageant une même culture du récit. L’occasion de revenir sur les enseignements du 1er semestre 2025.
Une présence médiatique qui gagne en profondeur
En 2025, la Bretagne apparaît dans les médias comme un territoire d’expériences et de valeurs, bien plus qu’un simple décor. Cette évolution se lit à plusieurs niveaux :
- Des approches plus incarnées : les journalistes racontent la Bretagne à travers les faiseurs du territoire : artisans, producteurs, créateurs, chefs… Ce sont leurs voix, leurs beaux gestes et leur savoir-faire qui donnent une tonalité, plus sensible et plus authentique. Les rédactions recherchent désormais des voix moins parisiennes, plus ancrées dans le réel, capables de transmettre une expérience vécue, une vision du monde à hauteur d’homme.
- Un effet de surprise éditoriale : certains journalistes arrivent en Bretagne avec une idée parfois préconçue : un décor, une image, un cliché. Les journalistes, séduits par la richesse humaine et narrative qu’ils découvrent, prolongent leurs sujets, en imaginent d’autres, ou incitent leurs rédactions à revenir.
- Des retombées plus profondes : les thématiques gastronomiques ou culture sous l’angle du savoir-faire déclenchent des sujets plus longs et fouillés.
📌 Objectif : poursuivre ce travail de passer d’une Bretagne photogénique à un territoire éditogénique, c’est-à-dire source d’inspiration éditoriale.
La gastronomie, levier d’influence majeur
La variété des rencontres et expériences gastronomiques a joué un rôle clé dans cette dynamique. Les accueils presse ont permis de mettre en lumière la typicité des terroirs bretons à l’instar de la Rance, miroir naturel qui démultiplie la lumière pour les cultures ou la richesse d’un terroir insulaire.
- Dans la presse écrite, les sujets se traduisent majoritairement par des portraits sensibles : maraîchers, producteurs, des chefs de fermes auberges…
- Pour la télévision, les produits constituent la porte d’entrée : le caramel breton, les artichauts, les biscuits… Autant de matières immersives qui permettent de traduire visuellement l’identité gourmande du territoire.
Des récits qui ont séduit la presse écrite (Régal, Le Point, Regain, Yam, Saveurs..), la télévision (Télématin, Arte, Capital), et les médias en ligne (BRUT)…
Les reportages gastronomiques atteignent souvent entre 4 à 15 pages, un indicateur fort de richesse narrative et de crédibilité éditoriale.
Un collectif en mouvement
Derrière les articles, les tournages, se cachent une dynamique collective. Offices de tourisme, ADT, professionnels, Tourisme Bretagne et journalistes partagent des idées, des inspirations. Ce travail collectif fait émerger des sujets et des récits qui se prolongent au-delà d’un accueil presse initial.
C’est ce maillage collectif qui contribue à transformer une destination en inspiration.
Ces rendez-vous biannuels permettent de consolider les pratiques et de faire émerger d’autres récits.
Ce qu’il faut retenir
- Misez sur la matière humaine : les médias cherchent des histoires vraies et authentiques, des savoir-faire et des passionnés qui savent raconter leur territoire, leur métier.
- Racontez avant de promouvoir
- Une adresse, un savoir-faire qui vit dans son territoire : cela n’a de valeur médiatiquement que si cela s’inscrit dans un terroir, un territoire, un cadre.
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